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Prolégomènes à la vie vraie

17. La sophistique des degrés

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Il ne suffit pas de décréter que la maladie est une affaire de degré, car c'est dire que tout le monde est malade, donc que cette maladie n'existe pas en tant que telle, mais qu'elle est imputable à une différence de degrés. Donc cette maladie devrait s'énoncer dorénavant "maladie du degré". Définition qui sied tout particulièrement aux troubles du comportement repérables chez tout un chacun, mais perceptibles comme problématiques seulement à partir d'un certain seuil.
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Cela pose la question du propre seuil, la distinction de ce qui nous appartient de ce qui n'est pas de notre ressort. C'est autant un souci de soi qu'une considération de pertinence, avant d'être une difficulté à agir correctement. C'est le problème de l'aliénation logique. Une maladie paradoxale dès l'instant qu'on la tient pour imputable à sa victime qui s'en trouve stigmatisée. Une maladie honteuse qui lie stigmatisation systémique, déni généralisé et psychose victimaire.
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La notion de complicité des victimes pose une question immuno-affective cruciale pour l'appréhension systémique du cynisme pervers. On pourrait développer dans ce sens une étude des nouvelles servitudes volontaires.
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Itinéraire d'une quête philosophique curieuse de ses propres racines: la pensée comme fleur neuroponique et son rôle écologique dans la sphère humaine.
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