11. Le perfectionnisme vers une évolution providentielle

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Le philosophe de l'action voudrait (et croit pouvoir) transformer la chance en bonheur véritable, le coup de foudre en relation durable, une réussite en consécration. Il voit la vie en double: pour lui l'organisme emboîte le pas de son environnement et "grandit" par réflexe d'optimisation. Sa maturation est donc ce qui le distingue "sacrément" d'une "satanée" copie à la conformité tristement médiocre, du moment que c'est sur elle qu'officie l'ordalie itérative de la sélection naturelle.

Dieu n'est pas loin, mais sa bienveillance demeure astucieuse et discrète: pas la peine de venir gâcher la fête avec des gros sabots. Il est vrai que de nombreux partisans de la transcendance de soi tendent à invoquer un droit divin naturel à l'assertivité. Ce serait faire un affront à Dieu que de ne pas investir dans la confiance en soi (référence à la "parabole des talents").

J’aime · Répondre · 4 janvier, 21:53