2. Faute de goût
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Depuis toujours des artistes s'évertuent à esthétiser le malheur dans l'espoir de laisser un monde plus beau après eux. Ils suivent en cela une variante du principe anthropique: si l'univers n'était pas fondamentalement beau, ils ne seraient pas là pour l'orner de leur présence.
À propos, comment se portent les rapports entre l'esthétique et l'épistémologie ? Plutôt embrouillés, je le crains. Surtout depuis que l'éthique s'en mêle... Du moins à en juger par ce questionnement: commets-je une faute de goût si je n'adhère pas au sens commun ?
Les autoparasites de l'humanité seraient-ils l'avenir de l'espèce? Tels des orchidées, les nouveaux symbiotes se nourrissent directement aux sources du plaisir sans plonger leurs racines dans le terreau des souffrances.
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