12. L'intellectuel doit-il redouter la neuro-cosmétique du sens commun ?
©
Pour ma part, à la différence de l'imbécile heureux qui est positivement heureux d'être heureux et qui n'hésite pas à s'en vanter occasionnellement alors que sa psychotechnique est largement à la portée de lui-même tant qu'il le reste (et c'est justement ce qui reste à déterminer), je ne puis que modestement me féliciter d'une heureuse configuration globale du monde telle qu'elle se répercute au bout de mes te...rminaisons nerveuses à la faveur des opérations cosmétiques d'usage. Selon moi, tout tient dans l'art de les appliquer en boucle définitive aux circuits de la récompense. À ce propos, j'envisage la pratique approfondie du "je sais bien, mais quand même", du "bien sûr, et alors?" et autre "d'accord, mais non". Formules que l'on dit assorties d'événements neuropragmatiques collatéraux plus ou moins désirables. À développer.